La cosmogonie d'Urantia

Sie sind hier:  Home > 4. LA VIE DE JÉSUS > 122. Naissance et Petite Enfance de Jésus

122. Naissance et Petite Enfance de Jésus

LA COSMOGONIE D'URANTIA  -  FASCICULE 122. NAISSANCE ET PETITE ENFANCE DE JÉSUS

IL n'est guère possible d'expliquer à fond les nombreuses raisons qui ont conduit à choisir la Palestine comme pays d'effusion pour Micaël, et spécialement pourquoi la famille de Joseph et de Marie devait être désignée comme cadre immédiat de l'apparition de ce Fils de Dieu sur Urantia.

Après étude du rapport spécial préparé par les Melchizédeks, en conseil avec Gabriel, sur le statut des mondes sélectionnés, Micaël choisit finalement Urantia comme planète pour son effusion finale. Comme suite a cette décision, Gabriel visita personnellement Urantia. Après avoir observé des groupes humains et examiné les traits caractéristiques spirituels, intellectuels, raciaux, et géographiques de ce monde et de ses peuples, il conclut que les Hébreux possédaient les avantages relatifs qui justifiaient leur sélection comme race d'effusion. Micaël ayant approuvé cette décision, Gabriel nomma et dépêcha sur Urantia la Commission Familiale des Douze -- choisie parmi les personnalités des ordres les plus élevés de l'univers local -- à laquelle il confia la tâche de faire une enquête sur la vie familiale juive. Quand le travail de la commission prit fin, Gabriel était présent sur Urantia et reçut le rapport désignant trois ménages en perspective comme étant, d'après l'opinion de la commission, également favorables en tant que famille d'effusion pour l'incarnation de Micaël.

Parmi les trois couples désignés, Gabriel choisit personnellement Joseph et Marie; ensuite il apparut en personne à Marie et lui apporta en même temps l'heureuse nouvelle qu'elle avait été choisie pour devenir la mère terrestre de l'enfant de la grâce.

1. -- JOSEPH ET MARIE

Joseph, le père humain de Jésus (Joshua ben Joseph), était un Hébreu d'entre les Hébreux; il avait néanmoins beaucoup de traits raciaux non juifs qui s'étaient greffés en diverses occasions sur son arbre généalogique par la lignée féminine de ses ancêtres. Les ancêtres paternels de Joseph remontaient au temps d'Abraham et, par ce vénérable patriarche, aux anciennes hérédités sumériennes et nodites. Par les tribus méridionales des anciens hommes bleus, il descendait d'Andon et de Fonta. David et Salomon n'étaient pas des ancêtres en ligne directe de Joseph, dont le lignage ne remontait pas non plus directement à Adam. Les proches ascendants de Joseph étaient des ouvriers -- entrepreneurs, charpentiers, maçons, et forgerons. Joseph était lui-même charpentier et devint plus tard entrepreneur. Si famille appartenait à une longue et illustre lignée de notables du peuple, rehaussée de temps à autre par l'apparition d'individus exceptionnels qui s'étaient fait remarquer dans l'évolution de la religion sur Urantia.

Marie, la mère terrestre de Jésus, descendait en ligne directe d'une longue lignée d'aïeux comprenant beaucoup de femmes parmi les plus remarquables de l'histoire raciale d'Urantia. Bien qu'appartenant à la bonne moyenne de son temps, Marie comptait parmi ses ancêtres des femmes illustres comme Annon, Tamar, Ruth, Bethsabée, Ansie, Cloa, Ève, Enta, et Ratta. Nulle femme juive de l'époque n'avait un lignage plus illustre, remontant aussi loin à des origines aussi prometteuses. Les ancêtres de Marie, comme ceux de Joseph, étaient caractérisés par la prédominance d'individus vigoureux, mais ordinaires, relayés çà et là par quelques personnalités hors ligne dans la marche de la civilisation et le progrès de l'évolution religieuse. Du point de vue racial, il est difficile de considérer Marie comme une Juive au sens propre du mot. Par sa culture et ses croyances, elle était juive, mais par ses dons héréditaires elle était plus un composé de souches syriennes, hittites, phéniciennes, grecques, et égyptiennes; son hérédité raciale avait des bases plus larges que celle de Joseph.

De tous les couples vivant en Palestine au moment où Micaël prépara son effusion, Joseph et Marie formaient la combinaison idéale de vastes parentés raciales et de dons supérieurs à la moyenne. Le plan de Micaël était d'apparaître sur terre comme un homme ordinaire, afin que le commun des mortels puisse le comprendre et l'accueillir. C'est pourquoi Gabriel fit choix de Joseph et de Marie pour devenir les parents élus.

2. -- GABRIEL APPARAÎT À ÉLISABETH

L'oeuvre de Jésus sur Urantia fut réellement commencée par Jean le Baptiste. Le père de Jean, Zacharie, appartenait la prêtrise juive, tandis que sa mère, Élisabeth, était membre de la branche la plus prospère du grand groupe familial auquel appartenait Marie, mère de Jésus. Zacharie et Élisabeth n'avaient pas d'enfants, bien qu'ils fussent mariés depuis de nombreuses années.

Ce fut dans les derniers jours du mois de juin de l'an 8 avant l'ère chrétienne, environ trois mois après le mariage de Joseph et de Marie, que Gabriel apparut à Élisabeth, un jour a midi, exactement comme plus tard il fit connaître sa présence à Marie, Gabriel dit:

« Tandis qu'à Jérusalem ton mari Zacharie officie devant l'autel, tandis que le peuple assemblé prie pour la venue d'un sauveur, moi, Gabriel, je viens t'annoncer que bientôt tu enfanteras un fils qui sera le précurseur du divin Maître; tu appelleras ton fils Jean. Il grandira consacré au Seigneur ton Dieu, et quand il sera dans la force de l'âge, il réjouira ton coeur parce qu'il ramènera des âmes à Dieu; il annoncera la venue du guérisseur de l'âme de ton peuple et du libérateur spirituel de toute l'humanité. Ta parente Marie sera la mère de cet enfant de la promesse, et je lui apparaîtrai à elle aussi ».

Cette vision effraya beaucoup Élisabeth. Après le départ de Gabriel, elle réfléchit longuement en méditant les dires du majestueux visiteur, mais elle ne parla de cette révélation à nul autre qu'à son époux avant la visite que lui fit Marie l'année suivante au début de février.

Pendant cinq mois, Élisabeth garda son secret même vis-à-vis de son mari. Quand elle lui révéla la visitation de Gabriel, Zacharie accueillit son récit avec scepticisme. Pendant des semaines il douta de toute l'histoire; il ne consentit, sans enthousiasme, à croire à la visite de Gabriel qu'au moment où il cessa de pouvoir contester que sa femme était enceinte. Zacharie était fort perplexe au sujet de la prochaine maternité d'Élisabeth, mais, nonobstant son propre âge avancé, il ne mit pas en doute la fidélité de sa femme. Six semaines avant la naissance de Jean, Zacharie eut un rêve impressionnant; c'est alors seulement qu'il acquit la conviction qu'Élisabeth allait devenir la mère d'un fils de la destinée, d'un homme chargé de préparer le chemin pour la venue du Messie.

Ce fut vers la mi-novembre, huit ans avant le début de l'ère chrétienne, que Gabriel apparut à Marie tandis qu'elle travaillait dans sa maison de Nazareth. Plus tard quand Marie ne douta plus qu'elle allait devenir mère, elle persuada Joseph de la laisser aller à la Ville de Juda, dans les collines à sept kilomètres à l'ouest de Jérusalem, pour rendre visite à Élisabeth. Gabriel avait informé chacune des deux futures mères de son apparition à l'autre. Elles étaient donc naturellement impatientes de se voir, de comparer leurs expériences, et de s'entretenir de l'avenir probable de leurs fils. Marie resta trois semaines chez sa cousine lointaine. Élisabeth contribua beaucoup à consolider la confiance de Marie dans la vision de Gabriel, de sorte que Marie retourna chez elle pleinement obéissante à l'appel d'enfanter le fils de la destinée qu'elle devait si prochainement présenter au monde comme un bébé sans défense, un enfant normal et moyen du royaume.

Jean naquit dans la Ville de Juda le 25 mars de l'an 7 avant l'ère chrétienne. Zacharie et Élisabeth se réjouissaient grandement de ce qu'un fils leur soit venu comme Gabriel l'avait promis. Le huitième jour, quand ils présentèrent l'enfant à la circoncision, ils le prénommèrent Jean, comme cela leur avait été recommandé auparavant. Déjà un neveu de Zacharie était parti pour Nazareth porteur du message d'Élisabeth à Marie annonçant que son fils était né et qu'il avait reçu le prénom de Jean.

Depuis la plus tendre enfance de Jean, ses parents lui inculquèrent judicieusement l'idée qu'en grandissant il allait devenir un chef spirituel et un maître de la religion, et le coeur de Jean était toujours un terrain favorable pour les suggestions qui y étaient ainsi semées. Dans son enfance, on le trouvait fréquemment au temple pendant les périodes de service de son père, et il était extrêmement impressionné par la signification de tout ce qu'il voyait et entendait.

3. -- L'ANNONCE DE GABRIEL À MARIE

Un soir vers le coucher du soleil, avant que Joseph ne fût rentré à la maison, Gabriel apparut à Marie à côté d'une table basse en pierre; après qu'elle se fut remise de son étonnement, il lui dit: « Je viens sur l@-í@-í°{ìààì¨-í`-í@`-ís nouvelles, car je t'annonce que ta conception est ordonnée par le ciel et qu'en temps voulu tu deviendras mère d'un fils; tu l'appelleras Jésus; il inaugurera le royaume des cieux sur la terre et parmi les hommes. Ne parle pas de tout ceci sauf à Joseph et à Élisabeth, ta parente à laquelle je suis également apparu et qui elle aussi va bientôt donner naissance à un fils dont le nom sera Jean. Celui-là préparera la voie pour le message de délivrance que ton fils proclamera aux hommes avec une grande puissance et une profonde conviction. Ne doute pas de ma parole, Marie, car cette maison a été choisie comme habitat terrestre de cet enfant de la destinée. Ma bénédiction est sur toi, le pouvoir du Très Haut te soutiendra, et le Seigneur de toute la terre étendra sa protection sur toi».

Pendant plusieurs semaines, Marie médita secrètement dans son coeur cette visitation. Quand elle fut certaine qu'elle attendait un enfant, elle osa enfin révéler à son mari ces événements sortant de l'ordinaire. Lorsque Joseph apprit tout cela, et bien qu'il eût grande confiance en Marie, il fut très troublé et ne put dormir pendant bien des nuits. D'abord, Joseph eut des doutes sur la visitation de Gabriel. Ensuite, quand il fut à peu près persuadé que Marie avait réellement entendu la voix et vu la forme du divin Messager, il ne sut que penser et se demanda comment de telles choses pouvaient arriver. Comment un descendant d'êtres humains pouvait-il être un enfant à destinée divine? Joseph ne put résoudre ce conflit d'idées; toutefois, après plusieurs semaines de réflexion, Marie et lui arrivèrent à la conclusion qu'ils avaient été choisis pour être les parents du Messie, bien que les Juifs n'aient guère eu le concept que le Sauveur attendu dût être de nature divine. Étant arrivée à cette conclusion importante, Marie hâta son départ pour rendre visite à Élisabeth.

À son retour, Marie alla voir ses parents Joachim et Anna. Ses deux frères, ses deux soeurs, et tous ses parents furent toujours très sceptiques sur la mission divine de Jésus, bien qu'à cette époque ils n'aient naturellement rien su de la visitation de Gabriel. Mais Marie avait confié à sa soeur Salomé qu'elle pensait que son fils était destiné à devenir un grand instructeur.

L'annonce de Gabriel à Marie fut faite le jour qui suivit la conception de Jésus, et ce fut en l'occurrence le seul événement surnaturel lié à l'expérience de Marie consistant à porter et mettre au monde l'enfant de la promesse.

4. -- LE RÊVE DE JOSEPH

Joseph ne s'habitua pas à l'idée que Marie allait devenir la mère d'un enfant extraordinaire, jusqu'au jour où un rêve très impressionnant le convainquit. Dans ce rêve un brillant messager céleste lui apparut et lui dit entre autres choses: « Joseph, je t'apparais sur l'ordre de Celui qui règne maintenant dans les cieux; j'ai reçu mandat de te donner des instructions concernant le fils que Marie va enfanter et qui doit devenir une grande lumière dans ce monde. En lui sera la vie, et sa vie deviendra la lumière de l'humanité. Il ira d'abord vers son propre peuple, mais celui-ci l'acceptera difficilement; à tous ceux qui l'accueilleront, il révélera qu'ils sont les enfants de Dieu ». Après cette expérience, Joseph ne douta plus de l'histoire de Marie concernant la visitation de Gabriel et la promesse que l'enfant à naître serait un messager divin dans le monde.

Dans toutes ces visitations, rien n'avait été dit concernant la maison de David. On n'avait jamais annoncé que Jésus viendrait comme le « Sauveur des Juifs », pas même qu'il devait être le Messie attendu depuis si longtemps. Jésus n'était pas un Messie du genre que les Juifs espéraient, mais il était le libérateur du monde! Sa mission ne concernait pas seulement un groupe, mais toutes les races et tous les peuples.

Joseph ne descendait pas du roi David. Marie avait plus d'ancêtres que Joseph dans la branche de David. A la vérité, Joseph avait été à Bethléem, la cité de David, afin de se faire inscrire pour le recensement romain, et cela parce que six générations auparavant son aïeul paternel orphelin avait été adopté par un certain Zadoc, qui descendait directement de David c'est pourquoi Joseph comptait aussi comme appartenant à la « maison de David ».

La plupart des soi-disant prophéties messianiques de l'Ancien Testament furent rédigées longtemps après la vie terrestre de Jésus pour s'appliquer à lui. Pendant des siècles les prophètes hébreux avaient proclamé la venue d'un libérateur, et ces promesses avaient été interprétées par des générations successives comme se rapportant à un nouveau chef juif qui siégerait sur le trône de David; on escomptait que, par les célèbres méthodes miraculeuses de Moïse, il établirait les Juifs en Palestine en tant que nation puissante, libre de toute domination étrangère. Encore une fois, plusieurs passages symboliques des Écritures hébraïques furent appliqués à tort à la vie et à la mission de Jésus. Beaucoup de textes de l'Ancien Testament furent déformés de manière à paraître cadrer avec certains épisodes de la vie terrestre du Maître. Jésus lui-même dénia une fois publiquement tout rapport avec la maison royale de David. Même le passage « une jeune fille mettra au monde un fils » fut changé en « une vierge mettra au monde un fils ». L'équivoque porte également sur les nombreuses généalogies de Joseph et Marie qui furent établies après la carrière de Micaël sur terre. Bon nombre de ces lignages comprenaient beaucoup d'ancêtres du Maître, mais dans l'ensemble ils ne sont pas authentiques et l'on ne peut se fier à leur exactitude. Trop souvent, les premiers disciples de Jésus succombèrent a la tentation de présenter les anciennes prophéties comme trouvant leur accomplissement dans la vie de leur Seigneur et Maître.

5. -- LES PARENTS TERRESTRES DE JÉSUS

Joseph était un homme aux manières douces, extrêmement consciencieux, fidèle aux conventions et aux pratiques religieuses de son peuple. Il parlait peu, mais pensait beaucoup. La pénible condition du peuple juif lui causait beaucoup de chagrin. Dans sa jeunesse, parmi ses huit frères et soeurs, il avait été plus gai, mais au cours des premières années de son mariage (pendant l'enfance de Jésus) il fut sujet à des périodes de dépression spirituelle. Ces manifestations d'humeur s'atténuèrent grandement juste avant sa mort prématurée et après que la situation matérielle de sa famille eut été améliorée par son élévation du rang de charpentier à celui d'entrepreneur prospère.

Le caractère de Marie était tout l'opposé de celui de son mari. Généralement gaie, elle était très rarement abattue et possédait un naturel toujours rayonnant. Marie exprimait librement et fréquemment ses sentiments et ses émotions; on ne la vit jamais affligée avant la mort soudaine de Joseph. À peine remise de ce choc, elle fut plongée dans l'inquiétude et la perplexité éveillées en elle par l'extraordinaire carrière de son fils aîné, qui se développait si rapidement sous ses yeux étonnés. Dans toute cette expérience insolite, Marie resta calme, courageuse, et assez avisée dans ses rapports avec son étrange et peu compréhensible fils aîné, et avec ses frères et soeurs survivants.

Jésus tenait de son père beaucoup de sa douceur exceptionnelle et de sa merveilleuse compréhension sympathisante de la nature humaine; il avait hérité de sa mère son don de grand éducateur et son immense capacité de juste indignation. Dans ses réactions émotionnelles envers les adultes de son entourage, Jésus était parfois, comme son père, méditatif et mystique, parfois caractérisé par une tristesse apparente; mais le plus souvent il allait de l'avant à la manière optimiste et déterminée de sa mère. Dans l'ensemble, le caractère de Marie tendait à dominer la carrière du divin Fils au fur et à mesure qu'il grandissait et avançait à grands pas dans sa vie d'adulte. Par côtés, Jésus était un mélange des caractères de ses parents; sous d'autres aspects, il présentait les traits de l'un en contraste avec ceux de l'autre.

De Joseph, Jésus tenait sa stricte éducation dans les usages des cérémonies juives et son extraordinaire connaissance des Écritures hébraïques; de Marie il tenait un point de vue plus large sur la vie religieuse et une conception plus libérale de la liberté spirituelle personnelle.

Les deux familles de Joseph et Marie étaient très instruites pour leur temps. L'éducation de Joseph et de Marie dépassait de beaucoup la moyenne pour leur époque et leur situation sociale. Lui était un penseur, elle était une femme prévoyante, habile à s'adapter et pratique dans l'exécution des tâches immédiates. Joseph était un brun aux yeux noirs; Marie était d'un type presque blond aux yeux bruns.

Si Joseph avait vécu, il serait indubitablement devenu un ferme croyant à la divine mission de son fils aîné. Marie alternait entre la croyance et le doute, grandement influencée par la position prise par ses autres enfants et par ses amis et parents, mais finalement elle fut toujours fortifiée dans son attitude par le souvenir de l'apparition de Gabriel aussitôt après la conception de l'enfant.

Marie était une tisseuse experte, d'une habileté au-dessus de la moyenne dans la plupart des arts ménagers de l'époque, et une maîtresse de maison hors ligne. Joseph et Marie étaient tous deux de bons éducateurs et veillèrent à ce que leurs enfants fussent bien versés dans les connaissances de leur temps.

En tant que jeune homme, Joseph avait été employé par le père de Marie dans un travail de construction pour l'agrandissement de sa maison, et ce fut au moment où Marie apporta à Joseph une coupe d'eau au cours d'un repas de midi que, pour la première fois, les deux jeunes gens qui étaient destinés à devenir les parents de Jésus commencèrent réellement à être attirés l'un vers l'autre.

Joseph et Marie se marièrent, selon la coutume juive, au domicile de Marie aux environs de Nazareth lorsque Joseph eut vingt-et-un ans. Le mariage fut conclu après des fiançailles normales d'environ deux ans. Peu après, ils s'installèrent dans leur nouvelle maison de Nazareth qui avait été construite par Joseph avec l'aide de ses deux frères. Cette maison était située au pied des hauteurs qui dominent si agréablement la contrée environnante. Dans cette maison spécialement préparée, les jeunes époux en attente d'enfant pensaient accueillir l'enfant de la promesse, sans imaginer que cet important événement de l'univers allait survenir à Bethléem en Judée, pendant qu'ils seraient absents de leur domicile.

La plus grande partie de la famille de Joseph se rallia aux enseignements de Jésus, mais très peu de membres de la famille de Marie crurent en lui avant son départ de ce monde. Joseph inclinait plus vers le concept spirituel du Messie attendu, mais Marie et sa famille, et surtout son père, tenaient à l'idée du Messie en tant que libérateur temporel et chef politique. Les ancêtres de Marie avaient été des représentants éminents des Macchabées dont les activités étaient encore récentes.

Joseph soutenait vigoureusement le point de vue oriental ou babylonien de la religion juive. Marie penchait fermement vers l'interprétation occidentale ou helléniste, moins strictement spirituelle, de la loi et des prophètes.

6. -- LE FOYER DE NAZARETH

La maison de Jésus se trouvait aux abords de Nazareth, non loin de la hauteur située dans la partie nord du village et à une certaine distance de la fontaine municipale située dans la partie est, ce qui permit ultérieurement au jeune garçon de bien jouir de la campagne. Il grimpait souvent au sommet d'une hauteur voisine située au nord de Nazareth, la montagne la plus élevée du sud de la Galilée à l'exception de la chaîne du mont Thabor à l'est et de la montagne de Naïn qui avait à peu près la même altitude. La demeure de Joseph se trouvait un peu au sud et à l'est du promontoire sud de cette montagne, et eu près à mi-chemin entre son pied et la route allant de Nazareth à Cana. En dehors de l'ascension de la montagne, la promenade favorite de Jésus consistait à longer un étroit sentier contournant ses contreforts dans la direction nord-est, vers un point où il rejoignait la route de Séphoris.

La demeure de Joseph et de Marie était construite en pierre et ne se composait que d'une pièce avec une terrasse, plus un bâtiment annexe pour loger les animaux. Le mobilier consistait en une table basse en pierre, des pots et des plats en terre cuite et en pierre, un métier à tisser, une lampe, plusieurs petites chaises, et des nattes pour dormir sur le sol de pierre. Dans la cour, près de l'annexe des animaux, se trouvait l'abri qui couvrait le four et le moulin à grain. Il fallait deux personnes pour faire marcher ce type de moulin, une pour moudre et une autre pour l'alimenter en grain. Quand Jésus était petit, il alimentait souvent le moulin en grain pendant que sa mère tournait la meule.

Plus tard, quand la famille s'accrut, ils s'asseyaient tous pour prendre leur repas autour de la table de pierre agrandie, et puisaient dans un plat ou dans une terrine la nourriture commune. En hiver, pendant le repas du soir, la table était éclairée par une petite lampe plate de terre cuite que l'on remplissait d'huile d'olive. Après la naissance de Marthe, Joseph ajouta à la maison une grande pièce qui fut utilisée comme atelier de charpentier pendant le jour et comme chambre à coucher pendant la nuit.

7. -- LE VOYAGE À BETHLÉEM

Au mois de mars de l'an 8 avant l'ère chrétienne (le mois où Joseph et Marie se marièrent) César Auguste décréta que tous les habitants de l'Empire romain devaient être dénombrés, et qu'il fallait faire un recensement dont on pourrait se servir pour mieux répartir les impôts. Les sérieuses difficultés intérieures d'Hérode, roi de Juda, et l'hostilité que les Juifs avaient toujours eue contre toute tentative de « dénombrement du peuple » avaient concouru à faire retarder d'un an le recensement des Juifs du royaume. Dans tout l'Empire romain, ce recensement fut effectué en l'an 8 avant l'ère chrétienne, excepté dans le royaume d'Hérode en Palestine où il eut lieu un an plus tard, en l'an 7.

Il n'était pas nécessaire que Marie aille à Bethléem pour l'enregistrement -- Joseph étant autorisé à inscrire sa famille -- mais Marie, qui était une personne d'humeur aventureuse et très allante, insista pour l'accompagner. Elle avait peur de rester seule, de crainte que l'enfant ne naisse pendant l'absence de Joseph; de plus, Bethléem n'était pas loin de la Ville de Juda, et Marie prévoyait la possibilité d'une agréable visite à sa parente Élisabeth.

En fait, Joseph défendit à Marie de l'accompagner, mais cela fut inutile; au moment d'empaqueter la nourriture pour trois ou quatre jours de voyage, elle prépara des rations pour deux personnes et se tint prête à partir. Avant de se mettre effectivement en route, Joseph avait consenti au départ de Marie, et ils quittèrent gaiement Nazareth au point du jour.

Joseph et Marie étaient pauvres et n'avaient qu'une seule bête de somme; Marie, étant enceinte, monta sur l'animal portant les provisions, tandis que Joseph allait à pied, conduisant la bête. La construction et l'installation de la maison avaient représenté une grosse dépense pour Joseph, qui avait dû également aider ses parents, car son père était récemment devenu infirme. C'est ainsi que le couple juif quitta son humble logis dans cette matinée du 18 août de l'an 7 avant l'ère chrétienne, pour son voyage à Bethléem

Leur premier jour de voyage les amena au pied du mont Gilboa, où ils campèrent pour la nuit au bord du Jourdain en faisant maintes suppositions sur la nature du fils qui allait leur naître; Joseph adhérait au concept d'un maître spirituel, et Marie tenait à l'idée d'un Messie juif, un libérateur de la nation hébraïque.

De bonne heure le matin du 19 août, Joseph et Marie se mirent de nouveau en route. Ils prient leur repas de midi au pied du mont Sartaba qui domine la vallée du Jourdain, et continuèrent leur voyage, gagnant Jéricho où ils s'arrêtèrent pour la nuit dans une auberge des faubourgs de la ville donnant sur la grande route. Après le repas du soir et maintes discussions sur l'oppression par le gouvernement romain, sur Hérode, sur le recensement, et sur l'influence comparée de Jérusalem et d'Alexandrie comme centres d'études et de culture juives, les voyageurs de Nazareth se retirèrent pour le repos nocturne. Tôt dans la matinée du 20 août, ils reprirent leur voyage et atteignirent Jérusalem avant midi. Ils visitèrent le temple et poursuivirent leur chemin pour arriver à Bethléem au milieu de l'après-midi.

L'auberge était bondée; en conséquence, Joseph chercha un logement hez des parents éloignés, mais toutes les chambres de Bethléemregorgeaient de monde. Quand il revint dans la cour de l'auberge, on l'informa que les étables pour caravanes, taillées dans le flanc du rocher et situées juste au-dessous de l'auberge, avaient été vidées de leurs animaux et nettoyées pour recevoir des clients. Laissant l'âne dans la cour, Joseph chargea sur ses épaules les sacs de vêtements et de provisions et descendit avec Marie les marches de pierre conduisant à leur logement. Ils se trouvèrent installés dans ce qui avait été une grange à grain, devant les stalles et les mangeoires. Des toiles de tente avaient été appendues, et ils s'estimèrent très heureux d'avoir trouvé un cantonnement aussi confortable.

Joseph pensait aller s'inscrire tout de suite, mais Marie était lasse; elle souffrait beaucoup et le supplia de rester auprès d'elle, ce qu'il fit.

8. -- LA NAISSANCE DE JÉSUS

Toute la nuit Marie fut agitée, de sorte que le couple ne dormit pas beaucoup. Au lever du jour, les douleurs de l'enfantement commencèrent nettement, et à midi, le 21 août de l'an 7 avant l'ère chrétienne, avec l'aide secourable de femmes de voyageurs, Marie accoucha d'un enfant mâle. Jésus de Nazareth était né dans le monde; il fut enveloppé dans les vêtements que Marie avait apportés à toutes fins utiles, et couché dans la crèche voisine.

L'enfant de la promesse était venu au monde exactement de la même manière que tous les bébés avant et depuis ce jour. Le huitième jour, selon la pratique juive, il fut circoncis et appelé officiellement Joshua (Jésus).

Le lendemain de la naissance de Jésus, Joseph se fit recenser. Un homme avec qui Joseph avait lié conversation l'avant-veille à Jéricho l'emmena chez un ami fortuné qui occupait une chambre à l'auberge et acceptait d'échanger son installation contre celle du couple de Nazareth. L'après-midi ils emménagèrent à l'auberge où ils restèrent environ trois semaines, jusqu'à ce qu'ils eussent trouvé à se loger chez un parent éloigné de Joseph.

Le second jour après la naissance de Jésus, Marie avait fait dire à Élisabeth que son fils était né, et celle-ci lui avait répondu aussitôt en invitant Joseph à se rendre à Jérusalem pour s'entretenir avec Zacharie de toutes leurs affaires. La semaine suivante, Joseph alla à Jérusalem pour conférer avec Zacharie. Zacharie et Élisabeth avaient tous deux acquis la conviction sincère que Jésus devait réellement devenir le libérateur des Juifs, le Messie, et que leur fils Jean deviendrait le chef de ses assistants, le bras droit de sa destinée. Puisque Marie partageait les mêmes idées, il ne fut pas difficile de persuader Joseph de rester à Bethléem, la ville de David, afin qu'en grandissant Jésus puisse devenir le successeur de David sur le trône de tout Israël. En conséquence, ils restèrent plus d'un an à Bethléem, Joseph faisant pendant ce temps quelques travaux de charpentier.

À midi, au moment de la naissance de Jésus, les séraphins d'Urantia, assemblés sous les ordres leurs directeurs, chantèrent des hymnes de gloire au-dessus de la crèche de Bethléem, mais nulle oreille humaine n'entendit ces hymnes de louanges, et nul mortel ne vint rendre hommage au bébé de Bethléem avant le jour où certains prêtres arrivant d'Ur furent envoyés de Jérusalem par Zacharie.

Quelque temps auparavant, un étrange éducateur religieux de leur pays avait dit à ces prêtres de Mésopotamie qu'il avait eu un songe dans lequel il fut averti que « la lumière de la vie » était sur le point de faire son apparition sur terre en tant que bébé et parmi les Juifs. C'est alors que les trois maîtres partirent pour trouver cette « lumière de vie ». Après plusieurs semaines de vaines recherches à Jérusalem, ils allaient repartir pour Ur quand Zacharie les rencontra et leur révéla sa croyance que Jésus était l'objet de leur enquête; il les envoya à Bethléem où ils trouvèrent le bébé et laissèrent leurs présents à Marie, sa mère terrestre. L'enfant avait environ trois semaines au moment de leur visite.

Ces hommes sages ne virent pas d'étoile pour les guider vers Bethléem. La belle légende de l'étoile de Bethléem a pris naissance comme suit : Jésus était né le 21 août à midi de l'an 7 avant l'ère chrétienne. Or, le 29 mai du même an 7, il avait eu une extraordinaire conjonction de Jupiter et de Saturne dans la constellation des Poissons. C'est un fait astronomique remarquable que des conjonctions similaires se soient produites le 29 septembre et le 5 décembre de la même année. Sur la base de ces événements exceptionnels, mais absolument naturels, les zélateurs bien pensants des générations suivantes construisirent l'attrayante légende de l'étoile de Bethléem conduisant les Mages près de la crèche où ils virent et adorèrent l'enfant nouveau-né. Les cerveaux de l'Orient et du Moyen-Orient se délectent avec les contes de fées et tissent continuellement de beaux mythes sur la vie de leurs chefs religieux et de leurs héros politiques. En l'absence d'imprimeries, quand la plupart des connaissances humaines se transmettaient de bouche à oreille d'une génération à la suivante, il était très facile aux mythes de devenir traditions, et aux traditions d'être finalement acceptées comme des faits.

9. -- LA PRÉSENTATION AU TEMPLE

Moïse avait enseigné aux Juifs que chaque fils premier-né appartenait au Seigneur, mais que ces enfants-là, au lieu d'être sacrifiés comme c'était la coutume parmi les nations païennes, pouvaient avoir la vie sauve si leurs parents voulaient les racheter en payant cinq sicles à n'importe quel prêtre autorisé. Une autre ordonnance de Moïse décrétait qu'après un certain laps de temps une mère devait se présenter elle-même au temple pour la purification, ou bien faire faire par quelqu'un d'autre le sacrifice approprie. Il était usage d'accomplir ces deux cérémonies en même temps. En conséquence, Joseph et Marie se rendirent en personne au temple, à Jérusalem, pour présenter Jésus aux prêtres, effectuer son rachat, faire le sacrifice approprié, et assurer le cérémonial purifiant Marie de la prétendue impureté de la parturition.

Deux personnages de caractère remarquable se promenaient constamment dans les cours du temple, Siméon, un chanteur, et Anne, une poétesse. Siméon était un Judéen, mais Anne était une Galiléenne. Les deux se tenaient fréquemment compagnie et étaient des intimes du prêtre Zacharie qui leur avait confié le secret de Jean et de Jésus. Siméon et Anne attendaient tous deux la venue du Messie, et leur confiance en Zacharie les conduisit à croire que Jésus était le libérateur attendu par le peuple juif.

Zacharie savait quel jour Joseph et Marie devaient venir au temple avec Jésus, et il avait convenu d'avance avec Siméon et Anne qu'il lèverait la main en salut, au passage de la procession des premiers-nés, pour leur indiquer lequel était Jésus.

Pour cette occasion, Anne avait écrit un poème que Siméon se mit à chanter, au grand étonnement de Joseph, de Marie, et de tous ceux qui étaient assemblés dans la cour du temple. Voici l'hymne de rédemption destiné à leur premier-né:
      Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël,
      Car il nous a visités, et il a racheté son peuple.
      Il a élevé une corne de salut pour chacun de nous
      Dans la maison de son serviteur David.
      Selon ce qu'il a dit par la bouche de ses saints prophètes --
      Il nous délivre de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent;
      Il fait miséricorde à nos pères et se remémore sa sainte alliance --
      Le serment par lequel il jura à Abraham notre père
      Qu'il nous permettrait, après délivrance de la main de nos ennemis,
      De le servir sans frayeur,
      Avec sainteté et droiture devant lui tous les jours de notre vie.
      Oui, et toi, enfant de la promesse, tu seras appelé le prophète du Très Haut;
      Car tu iras devant la face du Seigneur pour établir son royaume,
      Pour donner connaissance du salut à son peuple
      En rémission de ses péchés.
      Réjouissez-vous dans la tendre miséricorde de notre Dieu,
      Parce que la source de lumière d'en haut nous a maintenant visités
      Pour éclairer ceux qui se tiennent dans les ténèbres et l'ombre de la mort,
      Pour guider nos pas dans le chemin de la paix.
      Et maintenant laisse ton serviteur partir en paix,
      O Seigneur, selon ta parole,
      Car mes yeux ont vu ton salut
      Que tu as préparé devant la face de tous les peuples,
      Une lumière pour éclairer même les Gentils
      Et la gloire de ton peuple Israël.

Sur le chemin du retour à Bethléem, Joseph et Marie furent silencieux -- confus et intimidés. Marie était très troublée par le salut d'adieu d'Anne, la vieille poétesse, et Joseph n'était pas d'accord sur l'effort prématuré pour faire déjà de Jésus le Messie attendu du peuple juif.

10. -- HÉRODE AGIT

Les informateurs d'Hérode n'étaient pas inactifs. Quand ils lui rendirent compte de la visite des prêtres d'Ur à Bethléem, Hérode convoqua ces Chaldéens devant lui. Il s'informa auprès de ces sages sur le nouveau « roi des Juifs », mais ils ne lui donnèrent guère satisfaction, expliquant que le bébé était né d'une femme qui était venue avec son mari à Bethléem pour le recensement. Mécontent de cette réponse Hérode les renvoya avec une bourse et leur ordonna de trouver l'enfant, afin que lui aussi aille l'adorer puisqu'ils avaient déclaré que son royaume devait être spirituel et non temporel. Les sages ne revenant pas, Hérode devint méfiant. Tandis qu'il retournait ces choses dans sa tête, ses informateurs revinrent et lui firent un rapport complet sur les récents incidents survenus au temple: ils lui apportèrent la copie des parties du cantique de Siméon qui avait été chanté à la cérémonie du rachat de Jésus. Ils n'avaient pas pu suivre Joseph et Marie. Hérode se mit fort en colère contre ses agents incapables de lui dire où le couple avait emmené l'enfant. Il envoya alors des enquêteurs chargés de dépister Joseph et Marie. Sachant qu'Hérode poursuivait la famille nazaréenne, Zacharie et Élisabeth restèrent éloignés de Bethléem. Le petit garçon fut caché chez des parents de Joseph.

Joseph craignait de chercher du travail, et ses maigres économies fondaient rapidement. Au moment de la cérémonie de purification au temple, Joseph se jugea assez pauvre pour limiter à deux jeunes pigeons l'offrande de Marie, comme Moïse l'avait ordonné pour la purification des mères indigentes.

Après plus d'un an de recherches, les espions d'Hérode n'avaient pu retrouver Jésus, et comme on soupçonnait que le bébé était encore caché à Bethléem, Hérode prépara un décret ordonnant la fouille systématique de toutes les maisons de Bethléem et la mise à mort de tous les enfants mâles âgés de moins de deux ans. De cette manière, Hérode se croyait sûr que l'enfant destiné à devenir « le roi des Juifs » serait exterminé. C'est ainsi que seize bébés mâles périrent en un jour à Bethléem de Judée. L'intrigue et le meurtre, même entre proches parents, étaient monnaie courante dans l'entourage d'Hérode.

Le massacre de ces enfants eut lieu vers le milieu d'octobre de l'an 6 avant l'ère chrétienne, alors que Jésus était âgé d'un peu plus d'un an. Même parmi les attachés à la cour d'Hérode, il y avait des gens qui croyaient à la venue du Messie, et l'un de ceux-ci, apprenant l'ordre de massacrer les enfants mâles de Bethléem, se mit en rapport avec Zacharie, qui à son tour envoya un messager à Joseph. La nuit avant le massacre, Joseph et Marie quittèrent la ville avec l'enfant pour se rendre à Alexandrie en Égypte. Pour éviter d'attirer l'attention, ils voyagèrent seuls avec Jésus. Ils allèrent à Alexandrie avec les fonds procurés par Zacharie, et là Joseph reprit son métier, tandis que Marie et Jésus logeaient chez des parents aisés de la famille de Joseph. Ils ne retournèrent à Bethléem qu'après la mort d'Hérode.

top

Quelques liens
Forum du livre d'Urantia  | Livre d'Urantia 2014  | La religion de Jésus  |  Les apôtres |  La Fondation Urantia  |  New York City translation portal  |  Les anges d'Urantia

Powered by CMSimple | Template: ge-webdesign.de | Login